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127 Hours

 

 

 

  Tout d'abord et comme vous pouvez le remarquer, je ne suis pas vraiment en avance en ce qui concerne les films (surtout dans le cas de celui-là). Tous ceux que je vois sont sortis en général trois à douze mois avant que je les visionne et donc, les critique. Plusieurs raisons à celà : Déjà, pour aller au ciné deux à trois fois par semaine, il faut avoir les moyens. Deuxième raison : les films en VF, je peux plus... Les trois quarts du temps les doublages sont minables et franchement, ça gâche la moitié du plaisir... Donc, j'attends qu'ils sortent en DVD ou qu'un gentil internaute incruste les sous-titres (attention quand même aux fautes de français et autres traduction littérales - A croire que les gars les font avec un Dico - c'est en tout cas parfois assez cocasse... mais merci quand même). Bref, ce n'est pas le sujet... La dernière raison est que finalement, je suis bien chez moi dans mon canapé...

 

  Alors venons-en au fait. Parlons de 127 Heures maintenant. Evidemment, c'est le genre de film qui part avec un immense handicap : on connaît grosso modo le scénario, donc on sait à peu près à quoi s'attendre. Pas de surprises à ce niveau-là. Je récapitule donc, c'est l'histoire (vraie) d'un mec qui, un jour de 2003, part faire de l'escalade ou plutôt du canyoning (sec) dans l'Utah. Bien sûr, le bougre oublie de prévenir sa maman et autres proches et omet donc de leur dire où il compte se rendre. Grave erreur. Ca commence un peu comme un film pour teenagers d'ailleurs : musique qui va avec, écrans splittés, plans multiples, rythme endiablé, rencontre avec des minettes, baignades en bikini... Heureusement, ça ne dure qu'un petit quart d'heure. Ouf ! Arrive ensuite le drame : Aron (c'est son nom dans la vraie vie) chute dans un canyon, entraînant avec lui un rocher de bonne taille qui lui broie la main en se calant contre elle. Pas de bol. Voilà notre héros coincé comme un rat dans l'étroit et profond sillon. Et là, ça commence à devenir intéressant.

 

  Bon, tout le monde sait qu'il est resté là 127 heures (ah bon?), sans nourriture, avec très peu d'eau, un camescope, un couteau émoussé de fabrication chinoise et qu'à la fin il s'est donc amputé lui-même le bras à l'aide du-dit couteau chong afin de pouvoir se libérer. C'est là que je trouve que c'est plutôt bien fait : on attend avec angoisse la scène de l'amputation (soit dit en passant vite expédiée), ou plutôt le moment où il prend cette décision ; Le moment où dans son esprit, tout bascule : il sait qu'il va mourir s'il ne le fait pas. Mais quand-même, c'est assez impressionnant. L'âme humaine est pleine de ressources...

 

  Ce huis-clos est donc assez prenant, d'autant plus encore qu'on n'attendait pas grand chose de ce film, juste un bon moment à passer. James Franco d'ailleurs joue le rôle à merveille, seul, comme un grand, en apnée. Une bonne surprise finalement, même si l'on évite pas les poncifs du genre. N'empêche que c'était un peu casse-gueule pour le réalisateur Dany Boyle, qui s'en tire avec les honneurs... Les scènes d'hallucinations (orage, émission de radio...) sont vraiment sympas.

 

  Très honorable.

 

 

  Note : 3/5



30/03/2012
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