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    Quand Le génial producteur de Portishead, Geoff Barrow, se met au hip-hop, le résultat est sans appel : c'est une véritable tuerie !

    C'est sous le pseudo Fuzzface que le cerveau du "monstre" Portishead s'attaque aux travaux pharaoniques de la rénovation du Hip-Hop. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la réussite est franche, nette, sans bavure. En quarante et un morceaux et pas moins de trente-cinq MC's (dont Aloe Black, remember I Need A Dollar), le tour (de montagnes russes) est joué. Voilà, il n'y a pas grand chose d'autre à dire...

     Enfin si, je ne vais quand même pas m'arrêter là. Mais force est de constater que c'est la grande classe. C'est pur, hardcore à souhait, les morceaux sont courts, voire très courts (aucun ne dépasse les trois minutes) et s'enchaînent avec célérité comme autant de brulôts tectoniques qui menacent à chaque instant de fissurer la croûte terrestre de leurs samples destructeurs et autres arrangements ultra-contagieux. C'est toute la dynamique des plaques qui est menacée, voire même l'intégrité de la planète hip-hop toute entière. A chaque instant une urgence est ressentie, une sorte de feu sacré qui ne faiblit pas durant les quelques soixante-dix minutes de l'effort. On en ressort lessivé, accroc, et on en redemande. Car putain, ça ne s'explique pas, mais qu'est-ce que c'est bon...

      Au final, le gars de Bristol et ses acolytes s'en sortent admirablement, eux qui avouent avoir lancé ce projet, en bons fans de hip-hop, afin de briser la lassitude qui les étreignait à l'écoute des productions récentes, plutôt médiocres dans l'ensemble. Sur le papier, ça pouvait paraître un peu présomptueux, voire mégalo, mais à l'écoute du résultat final, on aurait plutôt tendance à les en remercier.

       La grande Classe !

       Note : 4/5

Le clip de Russia With Love

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