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Hell

 

 

 

  Hell, une fois n'est pas coutume, est un film post-apocalyptique Germano-Suisse (et pourquoi pas Helvéto-allemand, tiens ? héhé) visionné un peu par hasard, il faut bien le dire. J'avoue avoir été intrigué plus par la bande annonce et la lumière qui s'en dégageait, à vous décoller les rétines, que par la promesse du scénario. Et, autant aller droit au but, à l'arrivée il n'y a pas réellement de surprise.

 

 

 

  Bienvenue en enfer... 

 

  Il paraît qu'Hell en allemand veut dire lumineux. Le titre est bien trouvé, je suis d'accord, mais toutefois plus au sens propre qu'au sens figuré. La lumière (ou plutôt l'éclairage en l'occurrence) est d'ailleurs, comme prévu, le gros point fort de cette livraison réalisée par un inconnu mais produite bizarrement par un allemand de renom. Roland Emmerich est en effet le réalisateur plus ou moins heureux de Stargate (le film), Universal Soldier, Independance Day, Godzilla, 2012, 10.000 (entre autres). Et oui rien que ça. Comme quoi, on en apprend tous les jours. Et autant dire que dans la filmographie du bonhomme, il y a à boire et à manger.

 

 

 

  ...Et gare aux coups de soleil


  Même constat pour ce film donc, qui commence grosso modo comme Mad Max ou La Route (auquel il ressemble quand même énormément, les UV remplaçant la cendre) avant de virer en cours de route (!) vers un "survival" à la Hostel tendance bucolico-cannibalesque. Rien de nouveau sous le soleil donc, et même si le scénario est tout sauf original, on passe quand même un bon moment.

  Le scénario, donc, parlons-en. Vous allez voir, c'est simple comme bonjour : en quatre ans, suite à d'importantes tempêtes solaires, la température à la surface de la Terre a augmenté de 10 degrés Celsius, réduisant cette dernière en un véritable et immense désert aride. L'eau et la nourriture se font donc rapidement plus que rares. Evidemment, les survivants s'entretuent pour, justement, continuer à survivre. Voilà. Simple comme bonjour, je vous l'avais dit, non ?

  Nous suivons donc un groupe de rescapés qui tente d'atteindre les montagnes afin de trouver un peu d'eau, de carburant ou de nourriture. Je ne vous cache pas qu'en chemin, ils vont faire de drôles de rencontres, et pas toujours des plus pacifiques, parfois malgré les apparences. En même temps...

 

 

 

 Photographie de gala.

 

  Le gros point fort de ce film, sans conteste, c'est sa photographie. L'image de jour est impressionnante, lumineuse même (sans vouloir abuser des jeux de mots). Celle de nuit est un peu en deçà. Les maquillages et les "costumes" sont soignés et renforcent une immersion que la psychologie des personnages et les maladresses du scénario viennent vite réduire en cendres (bon, j'arrête). Autant dire que la forme est bien plus intéressante que le fond, comme souvent dans ce genre de production. On a vu mieux, certes, mais surtout, on a vu bien pire.

 

 

 

  Note : 3/5 (pour la photo...)

 


 

 

La bande annonce

 

 

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02/07/2012
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