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Prometheus

 

 

  Annoncé comme une préquelle d'Alien et apparu au printemps dans les salles obscures, Prometheus, à défaut de défrayer la chronique, a divisé les générations confondues d'adeptes de la saga au(x) xénomorphe(s). Le verdict de la Quadrature.

 

  Ah, Alien. Que de souvenirs. Plutôt bons, d'ailleurs, dans l'ensemble, malgré quelques défauts grossiers. Après un premier épisode pionnier dans le genre survival horror, un deuxième à l'action "monstrueuse", un troisième en décalage mais à la mise en scène majestueuse et un dernier très Jeunet donc savoureux, voici que l'ami Ridley Scott, réalisateur de l'original revient derrière la caméra. Pour une préquelle ? Le suspense reste entier jusqu'au bout. Je ne dirai rien pour éviter un spoil déjà plus qu'éventé. De toute façon, tout le monde sait déjà. Mais chut, il y a des ignorants dont je faisais encore partie il y a quelques heures qui ne veulent pas savoir. Oui, oui ! en tout cas, moi, j'ai réussi et tenu jusqu'au bout. Non sans mal, d'ailleurs.

 

 

  Vous allez me dire, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Et bien pour plusieurs raisons : déjà, le cinéma, c'est cher. Ensuite, au cinoche, c'est en VF, et la VF sucks. Enfin, je me sens mieux à la maison. C'est con, mais c'est comme ça. Bon, j'avoue que j'ai hésité, puis rapidement oublié son existence, avant que, par hasard, le film ne se présente à nouveau à moi.  Finalement, hormis ce qui concerne le plaisir des yeux, je me rends compte que j'ai bien fait d'économiser la dizaine d'euros de la place.

 

 

  Et oui, Prometheus, c'est beau, mais c'est à peu près tout. Rien à dire concernant la mise en scène, classique, mais efficace. Le scénario, lui est bancal, et les personnages ont grosso modo le même charisme qu'un bassin ostréicole en plein affinage, donc proche du néant. Dommage car l'idée de départ était plutôt intéressante (la civilisation créatrice) mais malheureusement, la perspective métaphysique se transforme rapidement en philosophie de comptoir très US. Idem concernant la promesse initiale qui devient progressivement brouillonne et confuse, puis obèse, boulimique, et pour finir, indigeste (la dernière demi-heure est à ce titre assez pathétique pour ne pas dire complètement ratée !). Pour couronner le tout, et c'est ce qui, finalement est le plus décevant : on est bien loin de la tension intenable du premier Alien. Même pas peur !

 

 

  Ok, je m'enflamme un peu, car heureusement, il y a quelques aspects positifs : la réalisation est plus qu'au niveau, malgré quelques clichés redondants. L'esthétique crépusculaire, apocalyptique, est quand à elle quasi parfaite. Le bestiaire a de la gueule même si il faut se lever de bonne heure pour voir le lien avec les xénomorphes (oups !). Et... Bon, ben c'est tout je crois... J'ai beau chercher, je ne trouve rien d'autre...

 

 

  Au final, et aussi surprenant que cela puisse paraître, Prometheus pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Un comble pour une préquelle (?). Les contradictions et les incohérences sont trop grossières pour passer inaperçues. Et surtout, derrière l'impression fâcheuse d'un scénario bouffi et pseudo-compliqué ne se cache qu'une coquille vide, sans âme (ça sent la suite à plein nez - Faîtes chauffer les tiroir-caisse). Restent les images, d'une beauté à couper le souffle et qui, il faut bien le dire, sauvent (un peu) la mise. Heureusement. 

 

  Rendez nous Sigourney Weaver...

 

 

  Note : 2/5

 

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03/10/2012
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