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reconversion professionnelle (3)

 

 

  J'ai pris la résolution de rendre compte, de façon hebdomadaire si possible, de l'avancée de mon projet de reconversion professionnelle. Je vais donc essayer de m'y tenir. Il faut savoir se fixer des objectifs raisonnables.

 

 

  Cette semaine donc, j'ai beaucoup travaillé, notamment pour développer ce blog qui commence à prendre forme, tout doucettement.

 

  J'ai également pris contact avec des gens qui, comme moi, tentent de changer de voie, particulièrement des enseignants, et j'ai l'impression qu'ils sont (de plus en plus) nombreux, preuve s'il en est besoin du malaise qui s'installe peu à peu au sein de cette corporation. C'est assez édifiant.

 

  Un exemple de reconversion en cours avec un projet déjà bien avancé à cette adresse. Je te souhaite la plus grande des réussites.

 

  Je peaufine actuellement mon dossier pour aide aux profs avant de leur envoyer. Je vais voir quelle aide ils pourront m'apporter si évidemment, mon projet encore un peu flou les intéresse. Je crois savoir qu'ils ont beaucoup de demandes et ne peuvent pas répondre à tout le monde. Dans tous les cas, leur action est très louable et ils ont fait évoluer de façon positive l'idée de reconversion des enseignants, sujet encore tabou dans les rangs du ministère et même parfois dans les cours d'école ou les salles de profs. A ce titre, les deux ouvrages de Rémi Boyer (voir sur le site) me semblent être des outils indispensables pour tous ceux qui veulent tenter l'aventure ou simplement s'informer à ce sujet.

 

                                                                 

 Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

 

  Dans le deuxième tome, un atelier permet de faire soi-même et en autonomie une enquête sur son futur métier via une sorte de bilan professionnel et une prospection concernant le métier visé, la formation ou le concours adéquat. C'est très utile. Surtout vu le prix prohibitif d'un véritable bilan de compétences, qui n'est bien sûr pas financé par l'Education Nationale.

 

 

 

 

  Lundi, j'ai suivi une formation (gratuite) de deux heures à la maison de l'emploi près de chez moi concernant l'autoentreprise. J'ai appris les bases légales, les procédures à accomplir, le statut juridique, les taxes à payer, les plafonds de revenus etc etc...

 

  L'avantage indéniable est que c'est très simple à mettre en oeuvre et on ne paye des charges et des impôts que si on gagne quelque chose. Si ça ne marche pas, tant pis, on ne doit rien à l'état. La prise de risque est minime, donc, et je crois que je vais tenter ma chance histoire de pouvoir facturer quelques hypothétiques services rendus, dans mon cas, à des maisons d'édition et/ou des sites web. Je ne me fais évidemment pas énormément d'illusions, mais si ça peut permettre de générer quelques euros, pourquoi pas.

 

  Bon, on pourra toujours émettre quelques critiques concernant ce bébé de Sarko (notamment la possibilité de gruger sur les déclarations encore que ça peut être une bonne chose ) mais bon ça existe alors pourquoi ne pas en profiter ?

 

 

  Mercredi, j'avais rendez-vous avec une conseillère d'orientation au SUIO de la Fac, je lui ai exposé mon projet, mais elle ne savait pas vraiment quoi me dire de plus que ce que je savais déjà. En même temps, je ne m'attendais pas à des miracles de sa part. J'ai quand même pu emprunter quelques ouvrages intéressants et découvrir le campus où il se peut que je fasse ma formation l'an prochain.

 

  A ce propos, pour pouvoir dans mon cas rentrer en master 2 directement, sans passer par la case master 1 je vais devoir faire une Validation des acquis et de l'expérience (VAE). La première étape est jeudi avec une réunion d'information à ce sujet afin que je puisse commencer à échafauder mon dossier. Si, ce dont je doute, cette validation est positive, je pourrais candidater pour le master 2. L'acceptation se fait sur dossier avec entretien devant jury...

 

  Pourquoi pas. Je vais tenter ma chance. Redevenir étudiant ne m'enchante pas plus que ça (pour ce qui est de l'ordre financier bien sûr car tout savoir supplémentaire est bon à prendre, d'autant que là, ça m'intéresse vraiment). Je sais pourtant que sans une formation digne de ce nom, la reconversion s'avèrera compliquée, d'autant que je ne dispose pas d'un capital de départ qui me permettrait de monter une entreprise viable. La formation semble donc être la condition sine qua none. En cas d'échec, je devrais chercher une autre formation, peut-être par correspondance, mais je n'ai, pour l'instant, pas trouvé grand chose qui puisse me convenir...

  

 

 

  Bien sûr, et j'en suis bien conscient, l'échec guette, tapi dans l'ombre, quelque part, le long du chemin. Et le doute, lui, m'accompagne, toujours présent, depuis que je me suis lancé dans ce projet un peu fou. Comment pourrait-il en être autrement d'ailleurs ? Que celui qui ne doute jamais veuille bien se faire connaître, histoire de faire partager sa recette.

 

Personne ?

 

OK.

 

 

   Actuellement, et dans l'immédiat, ce n'est pas l'échec qui me fait le plus peur. J'ai le temps pour ça (enfin, pas trop non plus). Pour l'instant, ce qui me chiffonne, c'est que je vais devoir fin mai me positionner concernant ma réintégration ou la prolongation de ma disponibilté. Comme je l'ai déjà dit, ma décision est prise, je vais quitter l'éducation nationale. Ce que je ne sais pas encore, c'est quand. Dans un sens, je l'ai déjà fait puisque j'ai accompli le premier pas. D'un autre côté, je sais que j'ai encore besoin de temps. Les semaines qui viennent seront en ce sens cruciales. Je vais devoir prendre LA décision qui conditionnera, excusez du peu, la suite de mon existence.

 

  Au fond de moi, je la connais déjà. C'est la voie du coeur. Reste à convaincre la raison. Le coeur, lui, ne s'embarasse pas de questions purement matérielles. Il me dit : "Fais ce que tu as envie de faire, sois libre, va au bout de tes passions, même si tu sais que tu vas galérer". Mais la raison, me prévient : "Attention, la précarité guette. Peu de gens peuvent se targuer de vivre de leurs passions... Que feras-tu quand tu auras tout perdu ?"

 

  Alors, quelle est la meilleure solution ?

 

  Vivre de façon relativement confortable et être prisonnier de sa condition, ou bien se contenter de peu et être libre ?

 

  Vaste réflexion...

 

 

 

N'hésitez pas à donner votre avis...

 

 

la suite est ici

 

 

les articles précédents :

 

reconversion (1)

 

reconversion (2)

 



30/03/2012
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