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Take Shelter

 

 

 

 

 

 

  Take Shelter, un film dont on a beaucoup parlé et dont le sujet principal est... Ah ben oui tiens, c'est quoi d'ailleurs le sujet principal ? Les tornades ? L'apocalypse ? la folie ? La prémonition ? La contemplation béate ? Un peu tout ça à la fois en fait... Enfin je crois.

 

  Take Shelter a été un des chouchous des critiques en 2011. C'est pas étonnant. En fait, le décalage entre les goûts de ces derniers et celui des spectateurs est de plus en plus abyssal. Il suffit de jeter un oeil sur les sites spécialisés pour se rendre compte qu'en général, quand les critiques sont unanimes, les spectateurs sont sceptiques et vice-versa. Rares sont les cas qui font l'unanimité. Pourquoi me direz-vous ? Et bien c'est simple, les critiques sont des professionnels et accordent beaucoup d'importance à la forme, au côté artistique, au jeu des acteurs, à la signification intrinsèque etc etc alors que les pauvres spectateurs que nous sommes ne pensent qu'à passer un bon moment sans trop se prendre la tête. C'est pas nôtre boulot après tout.

 

  En ce sens, Take Shelter est hyper représentaif de ce constat, et à vrai dire, je me fais souvent couillonner. Je me dis : ah ben tiens, toutes les critiques sont unanimes, les spectateurs bof, c'est donc que ça doit être bien. Deux heures d'un ennui profond plus tard, devant le générique de fin, je me demande : mais pourquoi ? Quel intérêt ? Dans ma petite tête, je me dis alors : Bon, a priori, je ne suis pas plus bête qu'un autre, il doit donc y avoir un sens profond et caché, c'est sûr. Alors je cherche. Deux jours plus tard, je n'ai toujours pas trouvé. Alors d'accord, la plupart des films dont le sujet est l'apocalypse (est-ce bien le cas ici ? mystère !) sont trop premier degré et grand public, et par conséquent souvent assez minable. Il faudrait savoir. Certes. Mais là... Faut pas abuser quand même.

 

  Bien sûr, c'est très bien fait, très beau, très propre, brillamment joué, la forme est impeccable. La plongée progressive du héros dans la folie (en fait, il n'est pas fou) est intéressante, l'opposition rêve-réalité et l'aspect prophétie/prémonition également, Mais c'est tout ce qu'on retiendra. Bon, c'est déjà pas mal. On a vu bien pire. C'est toujours mieux que 2012 qui était en l'occurence l'archétype parfait de la grosse bouse "apocalyptique". Restent ce sentiment d'ennui profond et cette dernière scène en décalage complet, limite grotesque...

 

  Ouais, bof bof quand même...

 

  Note : 2.5/5 (pour la forme)




29/03/2012
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