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Il y a exactement un an et un mois, jour pour jour, je vivais ma dernière journée de classe en tant qu'enseignant. Plus d'un an déjà. C'est à la fois si proche et tellement lointain. Le plus intéressant est que ça me fait ni chaud ni froid. Je me sens même plutôt heureux d'être passé à autre chose, malgré le fait que ma situation soit toujours aussi inconfortable. Il y a un an également, à cette époque, je mettais en place ce blog qui allait devenir le journal à la fois intime et public censé détailler cette tentative de reconversion. Mais pas que. 

Un an, un mois. Quelle aventure ! Mais surtout quelle avancée ! D'abord un changement radical de région, du froid givrant des plateaux du Massif Central à la douceur lumineuse de la Côte d'Azur Varoise. Je n'y ai franchement pas perdu au change, loin de là, même. On pourra dire ce qu'on, veut, prétexter de fausses excuses, mais y a pas à chier, c'est la classe. Ceux qui prétendent le contraire ne sont que des aigris et des jaloux. Et le reste n'est que détail.

Dimanche dernier

Ensuite, nouveau changement radical, de condition cette fois-ci. Passer du jour au lendemain de professeur des écoles à rien du tout, c'est un choc. Plus d'emploi, plus de salaire, aucune aide de quelque sorte que ce soit, le choc est violent. Seul, c'aurait été impossible. Heureusement, je pouvais compter sur mon amie, la même qui m'a soutenu et me soutient encore dans cette traversée du désert. Big Up ! Il m'a fallu donc repartir de zéro ; la remise en question est totale, et j'ai dû à nouveau (commencer à) gravir une à une les marches vers les sommets lointains et a priori inaccessibles.

Point mort

Je me suis retroussé les manches, ai pris mon courage à deux mains, et Yallah, j'ai lâché les chevaux. Ca n'a pas toujours été simple, bien loin de là. Mais l'impression de revivre, de passer à autre chose, le sentiment de faire ce qu'il fallait, la motivation et l'envie de ne pas revenir en arrière ont été moteurs. Bien sûr, les passages à vide ont été nombreux mais je n'ai pour autant jamais lâché. Je ne pouvais pas me le permettre. J'avais toujours cette petite lumière au fond de moi. J'ai insisté et ai continuellement ramé à contre-courant.

Un an plus tard, je suis là, à deux doigts de terminer la première partie de mon master et sur le point de partir en stage. Autant dire que ma reconversion est en bonne voie, sans trop vouloir m'avancer. Et quand je regarde ce que j'ai accompli, je suis plutôt fier, même si rien de tout ça ne me permet pour l'instant de vivre. Une chose est sûre, j'ai atteint moi aussi le point de non retour.

Pleins phares

Mais bon, passons, après ce petit flashback en guise de mise au point avec le recul, au présent, celui qui nous/me concerne. 

Ce blog, la quadrature du cercle, est la première de mes réalisations, mon petit bébé à moi. Il a fait son bout de chemin et reçoit avec plaisir plusieurs centaines de visiteurs uniques par mois. Il va prochainement subir une profonde refonte et n'être plus consacré qu'à ma reconversion d'enseignant. Je prépare une toute nouvelle structure dédiée pour tout ce qui concerne les chroniques musicales et culturelles, les actus... Ce nouveau site est en cours de réalisation. Je vous donne des nouvelles bientôt. J'ai également un autre projet, dans la même veine que LQDC, et à plusieurs cette fois-ci, mais chut, c'est encore secret. J'espère avoir le temps de m'y mettre bientôt.

Je suis également chroniqueur musique pour le Webzine Hype. Outre des chroniques, donc, de disques, je réalise des interviews d'artistes émergents. Je commence à avoir quelques références intéressantes à mon actif (Mermonte, Bow Low, John And The Volta, Yard Of Blondes...). Le numéro 6 du magazine est d'ailleurs en ligne à cette adresse. Le numéro 7 est prévu pour le printemps.

De même, je rédige des biographies et des chroniques pour certains groupes ou labels qui me le demandent expressément. Et c'est là où se trouve la différence aujourd'hui : alors qu'auparavant, je démarchais les artistes, c'est dorénavant l'inverse qui se produit. Et j'ai plutôt l'embarras du choix, mais un effrayant manque de temps. Il y a quelques exemples sur ce blog, ici ou là par exemple.

Contrôle technique

Et puis il y a Le Profyl. Oui, j'ai gardé le contenu chaud pour la fin de l'article, afin de récompenser ceux qui auront eu le courage de le lire jusqu'au bout (les pauvres). Le Profyl, donc, est notre projet étudiant, la Réaco comme ils disent à Ingémédia (pour réalisation collective). Pendant quatre mois, en plus des cours, nous devons développer une structure web en lien avec notre formation. Plutôt que de grands discours, je vous laisse la découvrir en cliquant sur les liens cachés un peu partout dans ce paragraphe. Saurez-vous les retrouver ?

Le master, parlons-en justement, tiens. Les examens, ou plutôt le Grand Oral (non, non, ingémédia n'est pas une secte, quoi que... Une secte de Geeks...) sont/est derrière moi. J'ai pas encore eu mes notes, mais ça sent plutôt bon. Maintenant, place à la soutenance de la réaco la semaine prochaine, puis le départ en stage dans la foulée. D'ailleurs, il va falloir que j'y retourne, car il y a pas mal de boulot...

Ah, et enfin, le stage, donc. Pendant les six prochains mois, je serai exploit... euh pardon, employ..., bon disons que je vais tenter de faire mes preuves et surtout apprendre mon futur métier en temps qu'assistant chef de projet digital à Image Conseil, une agence de com' de Toulon. J'ai même déjà mon profil sur le site !

Vous l'avez compris, il ne me reste plus qu'une dernière étape à accomplir. La plus difficile, la plus importante. 

Le plus dur est fait, le point de non retour atteint !

La suite au prochain épisode...

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