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  Après l'heure du choix, celle du premier (pré)bilan a sonné, comme prévu, en ce 1er juin. Rien n'est fait, mais les choses avancent, ce qui n'est déjà pas si mal. Je sais que le chemin de la reconversion est encore long mais l'horizon se dégage. Une voie, lentement, se dessine, le brouillard se lève et la lumière au bout du tunnel, d'abord faible et vacillante, commence à étendre son champ d'action ainsi que la portée de ses rayons de photons, tout en diffusant un peu de la chaleur réconfortante qui va avec. Enfin !

  La semaine dernière, j'évoquais la prise de tête infernale dont je devais me dépêtrer étant donné la mauvaise synchronisation dont j'étais "victime", entre attente de réponses et procédures administratives... Rien n'est réglé, loin de là même, mais un certain nombre de choses apparaissent maintenant plus clairs.

  Enfer administratif et silence radio.

  D'abord, l'administration. Après avoir dialogué avec plusieurs personnes référentes dans les services concernés, et avoir obtenu en réponse autant de voix discordantes, j'ai pris le risque de m'octroyer (après conseils tout de même) un délai. Je n'avais pas le choix de toute façon. Comment pouvait-il en être autrement ? Je n'ai fait que ce qui me semblait le plus juste : j'ai été honnête, comme je l'avais déjà planifié et évoqué. Etant donné je n'ai aucun retour, je ne sais pas si cela paiera mais bon... nous verrons bien le moment venu.

  Mauvaise nouvelle.

  Aujourd'hui, dans ma boîte aux lettres se sont succédées une mauvaise, puis (ouf), une bonne nouvelle. Commençons donc par la mauvaise. Comme je l'avais laissé entendre dans un article précédent, ma candidature pour un poste de chargé de mission premier degré au CRDP (centre régional de documentation pédagogique) de mon académie avait été retenue. J'ai donc été convié pour un entretien qui ne s'est pas très très bien passé. Effectivement, je ne connaissais pas vraiment leurs produits (publications du Scérén, le réseau d'édition de l'éducation nationale). Je n'avais apparemment pas jaugé concrètement l'intitulé et les caractéristiques du poste. je m'étais bien préparé, mais pas à ça...

  Alors que j'imaginais des missions de référent en documentation pédagogique pour les personnels du premier degré, j'ai eu l'impression au cours de l'entretien qu'il s'agissait plus d'un rôle de commercial, ou tout du moins d'intermédiaire dont le but (non avoué) était de vendre les produits et les ressources de ladite structure. Au final, ma candidature n'a pas été retenue, et malgré le fait que cette fonction intermédiaire aurait pu être un tremplin provisoire intéressant entre un monde que je connais bien pour l'avoir pratiqué pendant dix ans (l'éducation nationale) et un qui m'attire (la communication et l'édition), je ne suis pas franchement déçu. Bon, le salaire était confortable. A part ça...

  Au final, et logiquement, ma candidature n'a pas été retenue, et je me dis que c'est peut-être un mal pour un bien. L'expérience a été positive, c'est ce que je retiens.

  Bonne nouvelle.

  La grosse et excellente nouvelle du jour, c'est que mon dossier de validation des acquis et de l'expérience reprise d'études pour le master 2 information/communication/e-rédactionnel visé (détails ici et dans les articles reconversion précédents) a été validé ! Je suis donc très officiellement autorisé à rentrer directement en master 2 l'an prochain, ce qui me permettra je l'espère, d'obtenir le diplôme en un an au lieu de deux, une éventualité qui aurait été tout bonnement rédhibitoire. Je vais donc certainement reprendre le chemin de la fac en septembre, enfin dans le cas bien sûr où ma disponibilité est prolongée. Sinon, il sera temps de penser sérieusement à la démission et à l'IDV.

  Mais nous n'en sommes pas encore là...

  Bilan ?

  Bien sûr, ce n'est qu'une étape, une première marche, mais une marche qui me permettra peut-être de commencer l'ascension vers le sommet et ce haut, tellement lointain objectif : me reconvertir dans un domaine qui me plaît !

  Prochaine étape, demander la prolongation de ma disponibilité...

  Allez, en route, le chemin est encore long vers le bout du tunnel et cette lumière qui m'appelle.

  La suite est ici.

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