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  Bientôt la fin... de l'année. Et oui, nous avons échappé pour cette fois-ci à la fin du monde, c'est maintenant officiel. L'occasion pour La Quadrature de boucler les dernières chroniques avant le top album de 2012. En attendant, retour sur quelques perles oubliées en cours de route, à commencer par ce Devotion sorti à la fin de l'été et découvert à l'automne.

  Jessie Ware, l'anglaise qui en est à l'origine, est pétrie de talent. Un talent pur, rare, tout comme l'ensemble de ce disque franchement réussi. il suffit d'écouter les deux premiers singles, Wildest Moments et Running pour s'en convaincre. Deux purs joyaux qui risquent de figurer sur la playlist qui accompagnera le top en cours de préparation.

  Bon, tout n'est pas au même niveau, mais l'ensemble est plus qu'honnête. Jessie n'invente rien, reprend les bases de la nu-soul années 80-90 à la Sade, mais elle le fait avec un tel brio et une telle maturité pour un premier album que c'en est presque bluffant. Il faut tout de même quelques écoutes pour appréhender ce Rn'B 2.0 et s'habituer à la voix un peu déconcertante de la demoiselle, mais après, c'est du bonheur.

  Les titres sont inspirés et très bien écrits, la production impeccable, et ce même si un (très) léger coup de mou se fait sentir dans la deuxième moitié du disque. Mais bon, on lui pardonne allégrement, d'autant que c'est à peine notable. Sur ce, chapeau bas, et bienvenue dans la cour des grands.

  Note : 4/5

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