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  Voici, en guise d'entracte sur le chemin vers ma reconversion, le centième article publié sur ce blog...

  ... Ou plutôt MON blog, La quadrature du cercle, à la fois support et témoin de cette boulimie d'écriture qui m'habite, bouillonnant et incontrôlable besoin de mettre des mots sur ce qui m'entoure, sur ce qui se passe autour de moi.

  Mon blog, ce bac à sable dans lequel je construis quand je le peux les châteaux du même nom, informes et fragiles, mais qui deviendront peut-être un jour, je l'espère, les belles demeures chatoyantes, solides et confortables que j'imagine, les constructions syntaxiques qui me permettront de voler enfin de mes propres ailes. 

  Mon blog, un défouloir bénéfique et thérapeutique mais aussi la pataugeoire dans laquelle je me débats en ces lourdes heures afin de garder la foi et la tête hors de l'eau, attendant comme jamais, avec une impatience grandissante la fin de l'été et le début des choses sérieuses.

  Mon blog, visité environ 17.500 fois au moment où je tape ces lignes. Le tout depuis six mois et sa mise en service effective, début mars. Cela représente sans doute beaucoup moins de visiteurs uniques mais quand même, autant de voyageurs de la toile, sans nom et sans visage, qui passent chez moi, s'arrêtent, ou pas, jettent un œil, tendent une oreille, prêtent une seconde d'attention, aiment, détestent ou s'en tapent comme de l'an quarante. Peu importe, de toutes façons, ce n'est pas vraiment ce qui compte.

  Cent articles donc et un entracte avant le début de la nouvelle saison de ma reconversion. Un chemin sacrément long, semé d'embuches, rarement pavé de bonnes intentions mais plein de promesses et d'espoir. Et ce blog, le mien, témoin public d'un tournant qui s'annonce de plus en plus sans retour, un changement rédhibitoire et ce, à plusieurs niveaux : dans mon rapport avec moi-même, avec les autres et avec mon environnement. Parfois malgré moi.

  Mais tant pis. J'ai fait mon choix et je l'assume. Plus que jamais. Je verrai bien où il me portera. Ceux qui sont passés par là savent bien quels sont les sacrifices qu'il faut concéder. Ils ne me font pas peur. N'en déplaise à ceux qui me lâchent, m'ont lâché ou me lâcheront. L'occasion aussi de lancer un immense et sincère Big Up à ceux qui sont là, qui me soutiennent, à ceux qui me suivent, ou me suivront, à ceux qui se trouveront sur la même route que moi et accepteront que nous fassions un bout de chemin côte à côte. Ensemble. La vie est trop courte pour que nous perdions notre temps avec ce qui est, et ceux qui le sont ou se sont, justement, perdu(s). Seul compte ce et ceux qui reste(nt). Ce et ceux qui a/ont à mes yeux le plus d'importance.

  Et que vogue la galère...

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