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  Etant donné le retard pris dans mes chroniques musique, les prochaines vont être traitées en mode "express". On commence avec le dernier album en date de ces diables d'Animal Collective, une bande de malades mentaux échappés de l'asile.

  Vite ! Il faut les retrouver, de toute urgence. Ces gars-là, réputés pour leur esprit un peu dérangé, avaient semblé montrer une amélioration avec Merriweather Post Pavilion, plus sain, moins détraqué. Mais là, avec Centipede Hz, et comme on pouvait le redouter : c'est la rechute. Expérimentations de toutes sortes, agression auditive déstructurée, arrangements hallucinogènes, prêches divinatoires sont autant de filouteries mélodiques et de manipulations rythmiques qui risquent de mettre à mal les tympans de l'auditeur éventuel et se permettent de jouer sournoisement avec sa santé mentale.

  Autant dire que ces mecs sont dangereux, surtout quand ils sont en liberté. La chasse est donc ouverte, en rangs serrés, afin de les mettre définitivement hors d'état de nuire. Voilà qui ne va pas être simple. En effet, ils sont rarement là où on les cherche. Jamais très loin du rock et de la pop, ils se camouflent dès qu'ils le peuvent derrière des éléments électro-tribaux ou jazzy du meilleur effet. Fourbes, dangereux et sournois, je vous l'ai dit. Dans le cas présent, leur meilleur arme est une petite bombe, un bijou dont il faudra se méfier assurément comme de la peste (Today's Supernatural).

  Le reste est d'une perversité équivalente mais d'une efficacité moindre. je vous conseille toutefois de rester malgré tout sur vos gardes. On ne sait jamais.

  Note : 3/5

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