Long Live A$ap - A$ap Rocky
Celui-là était tellement attendu au tournant de 2012 qu'il se pointe comme une fleur dans la soupe léthargique d'un début d'année où tout le monde reprend ses esprits. Autant dire qu'A$ap Rocky (à ne pas confondre avec Aesop Rock, rien à voir) a failli passer inaperçu entre les siestes sous la couette, bien au chaud et les tisanes au miel.
Pour ma part, j'y suis allé à reculons, mouais, bof... Que pouvait-on attendre alors que le Bon gars Lamar tourne encore à plein régime dans les platines ? D'autant que la galette s'est fait désirer pendant toute la prolifique année 2012. Et pourtant... Ça valait le coup d'attendre, franchement.
Rien de révolutionnaire dans les expérimentations finalement pas si culottées qu'elles en ont l'air à première vue. il y a même un peu de Wu dans le Tang acidulé de cet ancien du clan en Mob, A$ap du même nom. Pas de claque avant-gardiste, donc, mais un savoir-faire qui en a sous la pédale. Je n'oserai le nier.
Le titre d'ouverture, le premier single et PMW plus loin, je me dis ok, ça va le faire. Surtout que l'on retrouve en route quelques bouffeurs et bouffeuses à tous les râteliers (putain, comment Santigold fait pour être autant omniprésente, pas humaine cette meuf, une vraie machine). Une petite bombe avec le déjà-cité Kendrick toujours aussi en forme et une brève mais intense incartade electro skryllexienne plus tard, je m'attends à un trou tout sauf normand.
Que nenni, les tempos se font plus lents et classiques, certes, mais pour le meilleur. Puis voilà la renaissance, soudainement, vers une dernière ligne droite digne d'une symphonie des anges. De Harlem, hein, les volatiles, donc l'angélisme sera pour une autre fois.
En espérant cette fois-ci que l'attente sera moins longue... Peace.
Note : 3.5/5
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