Sons Of Anarchy - saison 5
Déjà la cinquième saison pour SAMCRO. Et oui, ça passe vite... Les pérégrinations mouvementées de Jax, Gemma et Clay sont à nouveau au programme en cette fin d'année chargée pour les séries-philes. Celle-ci fait d'ailleurs partie avec une poignée d'autres de celles que j'apprécie le plus, même si bizarrement, cet état de fait n'est pas forcément partagé par le plus grand nombre !
Et pourtant ! Tous les ingrédients sont réunis pour que cette série, créée par le papa de Shields rencontre le succès : un scénario quasi-parfait, des situations de plus en plus compliquées et de moins en moins réversibles, des acteurs excellents et qui ont largement fait leurs preuves, des motos, du sang, des filles en bikini, de la testostérone... Bref, tout ce qu'il faut. Alors bien sûr, on ne rigole pas toujours, enfin presque jamais, allez, vraiment de temps en temps. Mais voir le héros, Jax, ainsi que son club de bikers s'embourber chaque année dans des situations de plus en plus inextricables est assez jouissif, il faut bien le dire.
Il y a un an, je me rappelle être resté sur le cul à la fin de la saison 4 des "sons". (Sans vouloir spoiler, un des personnages emblématiques de la série était sur le point de disparaître définitivement.) Et bien cette année, on pourrait presque dire rebelote, sauf que cette fois-ci, la surprise est un peu moins... Surprenante. Je dois dire que je m'attendais un peu à ce retournement depuis quelques épisodes déjà. Faut croire que les ficelles étaient un peu trop grosses. C'est d'ailleurs le principal reproche que je pointerais au moment de faire le bilan de cette season 5. Ce phénomène, malheureusement, apparaît en général au bout d'un moment plus les saisons avancent. La plupart des séries sont touchées. En effet, à force, en voulant introduire perpétuellement de nouveaux rebondissements, les scénaristes tombent vite dans la surenchère, quand ce n'est pas le grand n'importe-quoi.
On l'évite à peu près ici. De justesse. Bon, Sons Of Anarchy reste ce qu'elle est, c'est à dire une putain de bonne série. Même si on a de moins en moins envie d'y croire. N'empêche, je serai encore là dans un an, du moins je l'espère, pour la suite. En fait, je serai là jusqu'au bout, car même si cette saison accuse un (tout) petit coup de mou, y a pas à dire. "SAMCRO", c'est quand même la pure classe !
Quoi de neuf, donc au cours de cette grosse douzaine d'épisodes ? Pas mal de chaud, un peu de froid, et beaucoup de tiède. Les scènes les plus mémorables se retrouvent en réalité au début de la saison avec un flambage assez dégueu et la disparition affreuse d'un des personnages du crew parmi les plus attachants. En même temps, avec le retournement de situation auquel on avait eu droit en fin de saison 4, il fallait évidemment s'attendre à un début tonitruant. Dans le deuxième tiers, on retombe dans une routine assez malvenue, avant, heureusement, une fin à peu près conforme à nos attentes. Bon, je chipote car dès le logo de fin de la saison, une seule envie m'habitait. Une envie du genre de celle qui a du mal à être canalisée et prémice d'une immense frustration. Une putain d'envie du genre voyage dans le temps.
Merde, UN AN ! FUUUCK !
Note : 3.5/5
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