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Breaking Bad - Saison 5 (1ère Partie)

 

 

  Cette déjà cinquième saison est la dernière (snif, snif !) pour cette série mythique avec laquelle nous devions en terminer cet été... C'était sans compter sur le caractère sournois des producteurs qui ont découpé cette saison de seize épisodes en deux de huit afin de nous faire patienter un an de plus. Salauds !

 

  Bon, même si l'idée après visionnage se révèle finalement pas si débile que ça (et ne comptez pas sur moi pour les spoils), pourquoi attendre un an et non pas deux ou trois mois avant de nous balancer la suite, comme dans la deuxième fournée de The Walking Dead par exemple ? Un an, c'est quand même vachement long, non ? Comment patienter tout ce temps à attendre le règlement de compte, la confrontation finale, celle que tout le monde espère et qui risque de faire des étincelles, un bouquet final vers lequel les scénaristes et les réalisateurs souhaitent de toute façon nous emmener depuis le début (Ah, mince, demi-spoil)! Le risque, c'est que la pression redescende et que les audiences (c'est le but ultime, rappelons-le) ne soient pas au rendez-vous. Franchement, j'ai du mal à comprendre et m'insurge violemment.

 

 

  Bref, passons à autre chose, du moins essayons. Mis à part cette idée saugrenue (putain, un an !) et pour le reste, on se rapproche de la perfection. Je dis qu'on s'en approche, car les deux premiers épisodes sont assez laborieux même s'ils ont le mérite de nous remettre dans le bain. On pourrait aussi regretter le trop de bla-bla, mais ce serait vraiment faire la fine bouche. Car cette dernière saison, si elle n'avait pas été coupée en deux, et même si je n'ai vu que la première partie, s'annonçait comme le sommet d'une série déjà plus que phénoménale. Mythique. Quasi légendaire. C'est dire.

 

 

  Je ne vais pas revenir sur la trame principale qui narre l'ascension de ce prof de chimie qui, atteint d'un cancer, se lance dans la production industrielle de métamphétamines, gravissant un par un les échelons du crime organisé jusqu'à se retrouver devant une voie libre qui devrait lui permettre de devenir LE Boss du business au début de cette ultime livraison. Le clin d'œil à Scarface et Tony Montana est à ce titre assez sympa, même si avec Walter White (Bryan Cranston, tout simplement parfait), on en est pas encore là, et dans un registre bien différent (quoique!)... L'évolution du personnage au fil de toutes ces années est absolument incroyable, impressionnante, voire effrayante. Walter, et ce n'était déjà plus une surprise les saisons précédentes est devenu ce monstre manipulateur sans la moindre valeur morale ni vertu autre que celle d'aller toujours plus haut et de bâtir son empire... Jusqu'à, bien entendu se brûler les ailes. D'autant plus dure sera la chute.

 

 

  Alors j'insiste, sans ce saucissonnage malvenu, j'aurais pu crier au génie, mais là, force est de constater que le goût d'inachevé reste en bouche et laisse un sale arrière-goût... Un an, c'est une plaisanterie ? Ben non, apparemment, c'en est pas une. Dommage, car tout était presque parfait, je le répète : les jeux d'acteurs (tous sont très bons, voire excellents et jouent leurs rôles à merveille), les situations, les dialogues, les scènes mémorables telles celles de l'attaque du train ou du repas (celui entre Skyler, Jesse et Walt), ou encore la confrontation entre Walt et Declan dans le désert ("Say my name"), sans oublier bien sûr le cliffhanger de la fin (putain, un an...) et tant d'autres en si peu de temps... Rien que ça.

 

  La note, sur laquelle je ne me prononcerai pas à ce stade, et si l'immense promesse est tenue, devrait être très proche du maximum. Reste à faire preuve maintenant de (beaucoup) de patience. Autant dire que c'est pas gagné.

 

 

  Note : ? (patience, patience...)

 

 

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07/09/2012
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