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  En plus de pouvoir se targuer d'avoir la meilleure équipe de rugby d'Europe, le Pays de Galles se trouve une scène punk ou post-hardcore, c'est selon si on est de l'ancienne ou de la nouvelle école. Future Of The Left en est incontestablement le fleuron. Et ben ça tombe bien car leur troisième album vient juste de sortir. Sacrée coïncidence, non ?

  "No way, you'll never find peace... With the name they gave you". Tel est le leitmotiv de Beneath The Wave An Ocean, morceau charnière, voire phare de cet album que l'on trouve dès la troisième plage et qui sue la classe aussi bien que la crasse. Basse ronronnante et obèse, voix possédée, agressive, lyrics second degré, refrain répétitif enfoncé à coup de marteau dans la tronche, guitares acérées, batterie en retrait (ben ouais, c'est quoi ce son tout pourri). Tels sont les ingrédients de ce morceau et par extension la recette du troisième disque de ces gallois inconnus. Pourquoi chroniquer leur disque alors, s'ils sont inconnus ? Ben, justement, le but de ce blog et de votre humble (?) serviteur est aussi d'essayer de découvrir, ou de mettre en lumière, pourquoi pas, un certain nombre d'artistes alternatifs qui méritent eux aussi un minimum de reconnaissance. Sinon, je publierais des articles sur le dernier album de Justin p'titebière où de Sha'me... Sûr que ça génèrerait plus de traffic (d'ailleurs, je devrais peut-être m'y mettre...).

  Mais revenons à nous moutons... Bon, je vais pas vous mentir, j'ai découvert moi aussi Future Of The Left un peu par hasard, et je me suis dit : pourquoi pas. Et voilà que je chronique maintenant leur disque. Un bon disque soit dit en passant avec quelques excellents morceaux (Beneath The Wave An Ocean en tête, donc, Sheena Is A T-Shirt Saleman, et I Am The Least Of Your Problems.) et d'autres il faut bien le dire un peu (voire très) en dessous. Il y a aussi, quand même, ça mérite d'être signalé, Robocop 4 dans cet album (sous-titré : Fuck Off Robocop et un bon moment de grand n'importe quoi...). Pour le reste, la patte est bien britannique (l'accent y fait quand même beaucoup), il n'y a rien à dire, ça pue les Sex Pistols à plein nez, c'est punk, c'est gras mais c'est bon !

  Au final, le potentiel est là, la qualité du songwritting aussi, sa mise en oeuvre pas toujours au rendez-vous, mais si vous aimez le punk à l'ancienne, ou même le punk tout court, il y a des chances que ce The Plot Against Common Sense vous plaise tout comme il m'a plu.

  Alors, vous voyez, finalement ça fait pas de mal de chroniquer des disques inconnus... On a presque l'impression d'avoir fait une découverte... Je dis bien presque...  Non ? Bon ben tant pis ! Moi, ça m'a fait plaisir, c'est tout ce qui compte...

  Note : 3/5

I Am The Least Of Your Problems

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