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Etant donné qu'il est impossible de passer à côté, sauf à être sourd ou à habiter au fin fond de la jungle, je m'y colle. Voici donc la chronique du produit marketing de l'année, j'ai nommé le dernier Daft Punk, Random Acces Memories.  

Celui-là, on a pas fini de l'entendre, d'autant que mon voisin de bureau (il se reconnaîtra) l'écoute à longueur de journée (non sans créer quelques tensions avec ma collègue, plutôt branchée Heavy Metal, à deux doigts du meurtre dès que quelques notes de ce qu'elle nomme "cette musique d'ascenseur" lui arrive jusqu'aux tympans).

Bon, j'avoue, il passe en gros une fois sur deux dans mon autoradio en ce moment. N'empêche, je vais essayer d'être critique. Ça va être dur, mais je vais essayer. Promis. Dans l'ensemble, pas à dire, c'est du propre. Un peu trop parfois, mais la production est canon. On pourra regretter la thématique très old school tournée essentiellement vers les années 70 et 80. Mais bon, le revival est à la mode et puis cette période, c'est pas la plus dégueu...

Gare à l'overdose

N'empêche, Give Life Back To Music ouvre le bal à merveille avant le morceau de bravoure Giorgio By Moroder en hommage à Giorgio Moroder justement, tiens, un des pionniers de l'electro. Les deux morceaux avec Pharrel (celui que vous savez et celui que vous allez bientôt apprendre à connaître) sont excellents et pourraient figurer sans problème en tête de gondole du best of de N*E*R*D. Si, si.

A eux seuls, ces quatre là valent le détour. Les autres sont dans l'ensemble moins tape à l'œil, mais  largement au niveau. Il y a bien quelques titres de remplissage (c'est long 72 minutes) et le vocodeur tape sur le système, à force. Je ne vais pas tous les citer ni les décortiquer, étant donné que vous allez les entendre en boucle (si c'est pas déjà fait...). Que vous le vouliez ou non. Pour ma part, et pour l'instant, je suis pas contre. On en reparle dans quelques mois, après 350 000 écoutes. 

Note : 4/5