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The Walking Dead saison 2

 

     La  série sanguinolente d'AMC revient pour une deuxième saison pleine de promesses et diffusée en deux parties. Après une première de sept épisodes à l'automne et une pause pendant l'hiver, la chaîne américaine vient de diffuser les six derniers. Alors ?

 

   D'abord, revenons sur l'histoire de The Walking Dead qui tient en quelques mots. Comme toujours, un germe inconnu infecte les gens et les morts se mettent à marcher d'une drôle de façon. Une seule solution pour venir à bout des hordes de zombies de plus en plus nombreuses et affamées : leur éclater la tête. Rien de très original donc. On suit les pérégrinations d'une bande de survivants à Atlanta avec à leur tête le shérif Rick Grimes laissé pour mort dans un hôpital au moment des évènements. A la fin de cette première fournée, la troupe quittait la ville devenue trop dangereuse, envahie qu'elle était de suceurs de cerveaux.

 

   Au début de la deuxième, nos amis se retrouvent dans une ferme isolée et recontrent donc de nouveaux personnages, pas franchement très accueillants.  

 

    Il faut bien le dire, les principaux attraits de cette série, en tout cas de la première saison, étaient 1) le côté loufoque tout sauf sérieux 2) les maquillages des zombies, les crânes qui explosent à la chaîne et la cervelle qui dégouline et 3) le fait que ce soit court (7 épisodes seulement).

 

    Voilà d'emblée le problème de cette deuxième saison qui est posé : c'est exactement l'inverse qui se produit. D'abord, le ton est plus sérieux, les personnages surjouent vraiment beaucoup trop et franchement, les thèmes explorés dans les rapports entre eux sont redondants (pour ne pas dire pénibles). En deux, et bien, il y a peu de zombies. Enfin moins en tout cas. Et treize épisodes, c'est long, très long... La chaîne a bien essayé de nous faire digérer la purée en deux fois, mais en vérité, on s'ennuie ferme pendant la majeure partie du temps. En fait, un film de deux heures aurait suffi. Il est évident que les producteurs et scénaristes ont ramé comme des galériens pour tenir ce long format qui leur a été imposé (?).

 

 

      

 

       The Walking dead, ou comment la parlotte tue le dialogue... Que de mots prononcées pour ne pas dire grand chose. Si au moins les personnages étaient intéressants... Déjà, les trois principaux tombent d'entrée de jeu dans la caricature : Le shérif est horripilant et a un mal fou à sortir de son rôle du chef gentil à l'américaine (malgré un revirement en toute fin de saison). Shane, l'ami de Rick devenu ennemi parce qu'il a baisé sa femme, le pensant mort, au tout début de la première saison est la tête à claque du show. Il joue le méchant avec une médiocrité sans nom et à peine deux pathétiques mimiques faciales. Il tient sans finesse aucune le rôle de l'abruti détestable. Et enfin, le pompon revient à Lori, la femme de Rick, la girouette de service qui ne sait pas choisir entre les deux bonhommes. Quelle plaie que celle-là... A tel point qu'on passe la majeure partie de la saison à espérer qu'elle se fasse bouffer par un zombie histoire d'être enfin tranquilles... Quelle idée d'inventer un rôle pareil, non mais franchement ! Du coup, par moments, on a l'impression de regarder Desperate Housewives mais version fin fond de la Georgie. Et vas-y que je te fais un coup par derrière, que je te monte les uns contre les autres, que c'est toi le plus beau et le plus fort, que je complote en cuisine, que finalement, non, c'est toi que j'aime oh pis non en fait, c'est l'autre, et que où est mon fils et vas-y que je couine comme une conne et OH MY GOD !...

 

   STOOOP, on n'en peut plus... J'ai une pensée pour les (piètres) acteurs. Les pauvres, ces rôles ne sont pas franchement des cadeaux... D'autant que les personnages secondaires ne relèvent pas franchement la barre... Pour couronner le tout, les scènes d'actions sont rares et se comptent sur les doigts de la main, mais heureusement, sont assez appréciables. Car oui, il y a des bons moments quand même. En fait, il y en a deux à vrai dire... Les deux fins ; Celle de moitié de saison, prévisible mais sympa, et le dernier épisode où arrive ce qu'on imaginait depuis le début, mais au moins, ça envoie du bois. Enfin, le côté positif de cette livraison et ce qu'on retiendra, bizarrement, c'est la promesse qu'on entraperçoit à la toute fin de l'épisode 13, le dernier. La promesse de rapports moins simplistes et manichéens entre les personnages. Si on ajoute à celà une plus grande consistance du scénario et un rythme plus enlevé, pourquoi pas. Autant dire qu'il y a de l'espoir, mais encore pas mal de boulot.

 

 

      Cette saison s'avère au final très décevante malgré quelques bons moments, mais la faiblesse du scénario et le traitement trop souvent ridicule des personnages plombent le tout. Même les zombies s'avèrent plus intéressants, c'est pour dire...

 

 

       Note : 2/5

 

 

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27/03/2012
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